
Présence physique : Quand le corps cesse de fuir l’instant
Est-ce que tu es là… ou est-ce juste ton corps qui remplit l’espace ?
Tu entres dans une pièce, tu fais ce qu’il faut, tu souris, tu réponds, tu avances.
Et pourtant, tu n’es pas vraiment là.
Tu fonctionnes.
Mais tu ne te sens pas.
C’est subtil. Ce n’est pas de l’absence.
C’est ce flottement intérieur.
Cette difficulté à habiter vraiment ce que tu fais, ce que tu vis, ce que ton corps vit.
Tu crois que tu es présente, mais ton corps, lui, agit encore en mode fuite.
Présente… mais pas incarnée.
Et si ce n’était pas un manque d’ancrage spirituel ?
Et si ce n’était pas de la distraction mentale ?
Et si c’était une stratégie corporelle, codée dans ton système nerveux, pour éviter de ressentir ce qui dérange ?
Un corps en présence, c’est un corps en sécurité, en ressenti, en relation vivante avec le présent. Et pourtant, la majorité d’entre nous vivent dans un corps qui anticipe, retient, se contracte ou se protège.
Pas parce qu’on ne sait pas « rester tranquille », mais parce qu’on a désappris à être là… vraiment.
La vérité physiologique : tu n’es jamais vraiment dans le présent si ton système nerveux ne s’y sent pas en sécurité
C’est ton système nerveux autonome, qui gère sans ton intervention :
- ta fréquence cardiaque,
- ta respiration,
- ta digestion,
- tes réflexes d’alerte ou de repli.
Il est le vrai décideur de ta présence.
Il scanne ton environnement toutes les 4 secondes.
Il décode des signaux subtils : une lumière trop vive, un son imprévu, une voix trop rapide, une posture fermée, ton propre rythme interne.
Et il répond en se contractant ou en s’ouvrant.
Deux choix, en permanence :
- Se mettre en relation avec le monde, ou
- Se mettre en protection contre le monde
Or, la présence physique n’existe que dans le premier état.
Et la plupart du temps, ton corps a appris à fonctionner dans le second.
Ce que dit la science : la présence se loge dans le système nerveux, pas dans l’esprit
Contrairement à ce qu’on croit, la présence n’est pas une affaire de concentration ou de volonté.
Elle dépend d’un acteur beaucoup plus discret : le système nerveux autonome, et plus précisément, sa branche parasympathique vagale ventrale.
👉 C’est cette branche, liée au nerf vague, qui rend possible :
- Le relâchement musculaire
- Le ralentissement cardiaque sans chute d’énergie
- La digestion fluide
- La respiration ample
- La capacité à percevoir l’environnement sans méfiance
Quand elle est active, tu es là.
Pas stressée, pas gelée. Simplement… ouverte. Disponible. Connectée.
Quand elle est inactive, tu es ailleurs :
- Dans l’hypervigilance
- Dans le multitâche
- Dans l’anticipation ou la dissociation
Ton corps reste là… mais ta conscience corporelle, elle, est partie.
🔬 Bon à savoir peu connu : ton cerveau peut désactiver la présence… volontairement
C’est l’un des secrets les mieux gardés de la neurobiologie :
Lorsque le système nerveux perçoit un danger, même léger ou ancien, ton cerveau déclenche une inhibition proprioceptive.
En clair :
Il réduit volontairement ta capacité à ressentir ce qui se passe dans ton propre corps.
Pourquoi ?
Parce que ressentir sans pouvoir agir est biologiquement dangereux.
Le système nerveux préfère donc te couper partiellement de ton intériorité, pour éviter la surcharge.
Ce n’est pas une faiblesse.
C’est une adaptation. Un raccourci de survie.
Et cette dissociation corporelle peut durer des années, même une vie entière, si elle n’est jamais identifiée.
🔬 Bon à savoir peu connu : Le corps ne sait pas être « dans le présent » sans la proprioception
Ce que peu de gens savent, c’est que le cerveau humain localise le présent dans l’espace corporel grâce à un sens souvent ignoré : la proprioception.
La proprioception, c’est cette capacité à ressentir :
- où se trouvent tes bras et jambes sans les regarder
- comment ton corps est orienté dans l’espace
- la vitesse et la fluidité de tes mouvements
Mais voici la clé peu connue :
Lorsque le système nerveux est en stress chronique ou figé, la proprioception est inhibée.
Ton cerveau réduit volontairement la qualité des signaux corporels… pour te « protéger » du ressenti.
Résultat ?
Tu ne sens plus tes appuis.
Tu marches sans sentir le sol.
Tu fais du sport sans contact profond.
Tu « es là », mais tu ne ressens rien de l’intérieur.
Et c’est précisément ce vide sensoriel qui empêche l’ancrage dans le présent.
Conséquences concrètes : un corps fonctionnel, mais absent
Quand cette inhibition proprioceptive est installée :
- Tes gestes deviennent mécaniques, automatiques
- Tu as du mal à te situer dans ton axe
- Tu vis dans une hypersensibilité périphérique, mais une insensibilité intérieure
Et surtout :
👉 Tu ne peux plus capter le maintenant corporellement.
Tu vis en mode action. Mais tu ne ressens plus ta propre présence dans l’action.
L’angle transformateur : la présence est une capacité physiologique à tolérer ce qui est
La présence n’est pas le calme.
Ni la pleine conscience.
Ni même l’attention.
La présence, c’est la capacité de ton système nerveux à ne pas fuir l’instant, même s’il est inconfortable.
C’est la permission, donnée par ton corps, de rester ouverte et habitée, même quand la vie n’est pas douce.
C’est l’activation d’un état neurovégétatif rare, qu’on appelle état vagal ventral, dans lequel :
- ton cœur ralentit,
- ton diaphragme se relâche,
- ton visage devient expressif,
- et ton champ de perception s’ouvre sans méfiance.
Tu n’as pas besoin de te calmer pour être présente.
Tu as besoin que ton système nerveux ne te voie plus comme un danger.
La présence ne se décide pas, elle s’autorise
Tu ne peux pas forcer ton corps à être là.
Tu ne peux pas lui ordonner d’être « dans l’instant ».
Pourquoi ? Parce que l’instant n’est pas un concept pour le corps.
C’est un état de résonance sensorielle.
C’est quand le sol est perçu, non imaginé.
C’est quand la respiration est sentie, non contrôlée.
C’est quand le visage se détend sans qu’on le commande.
Et pour cela, il faut que le corps cesse de se protéger.
La présence n’est pas une posture intérieure.
C’est une permission du système nerveux à se sentir vivant.
Pourquoi tout commence par le retour au « dedans » ?
La plupart des approches du bien-être te poussent à agir :
→ bouge, respire, fais le vide, médite.
Mais tant que ton corps ne sent pas que le dedans est un espace sûr, tu ne pourras jamais y rester.
Et si tu ne peux pas rester en toi, tu ne peux pas habiter le moment.
Tu peux répéter des affirmations, te centrer mille fois, faire des mouvements « en conscience »…
Mais si ton diaphragme est verrouillé, si ta posture protège au lieu d’exprimer, si ton système vestibulaire ne détecte plus l’espace…
Ton présent sera vécu à distance.
Pourquoi la présence est la base de toute transformation physique ?
La plupart des gens cherchent à changer leur corps :
- Perdre du poids
- Gagner en énergie
- Être plus souple ou plus fort
Mais tout cela repose sur un socle oublié : la capacité à être présente dans son corps.
Sans cette présence :
- Le mouvement est mécanique, non intégratif
- La fatigue s’accumule plus vite (car le système nerveux reste en vigilance)
- Le plaisir s’efface derrière le résultat
- La motivation s’épuise… et la transformation ne tient pas
Le corps ne peut changer durablement que s’il est senti durablement.
Et la présence est la condition biologique de cette sensation.
Tu ne reviendras pas à la présence en la cherchant… mais en devenant un lieu habitable
Ce n’est pas ton mental qui doit s’entraîner.
C’est ton corps qui doit se réconcilier avec lui-même.
La présence, c’est :
- Ne plus être en fuite de toi-même
- Ne plus avoir à contracter pour supporter
- Ne plus vivre ton propre corps comme une menace
Tu ne reviendras pas à toi en pensant plus fort, mais en ressentant plus finement
C’est être là.
Mais vraiment là.
Pas parce qu’on le veut.
Mais parce qu’on peut.
Parce que le système nerveux a cessé de combattre le réel.
Et cela passe par :
- Le relâchement de ce que tu retiens depuis trop longtemps
- La réactivation des circuits sensoriels qui ont été mis en veille
- La redécouverte du contact réel entre toi et le monde
Un corps présent, c’est un corps qui n’a plus peur du silence, ni du poids du moment.
C’est un corps qui n’attend plus la suite pour s’autoriser à vivre.
Et ça… c’est le vrai pouvoir de la présence.
Et à ce moment-là, tu ne fais plus que traverser la vie.
Tu la ressens.
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Johanne | ⚔️ La Guerrière Holistique
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